Lorsque l'on entame un travail sur soi on aspire à en goûter les bénéfices et c'est généralement ce qui se produit. De nouvelles choses deviennent possibles. Cela procure beaucoup de joie et donne envie de poursuivre.
Pourtant ce n'est pas toujours aussi rose. Après un travail en profondeur, on constate parfois des manifestations désagréables. On attendait un mieux et voilà que cela semble pire. Il y a de quoi être déstabilisé. Heureusement ce n'est que transitoire et de courte durée, avant que s'installe le mieux-être.
Désagréments transitoires avant l'amélioration
Personnellement j'avais fini par m'en amuser. Je trouvais que cela ressemblait à un feu d'artifice final avant la disparition du problème. Et puisque l'amélioration suivait vraiment, je me préparais de bonne grâce à ce désagrément .
Cela se traduit parfois au niveau corporel. Un peu comme la cure de détox qui produit des effets désagréables avant de laisser place au mieux-être. L'apparente aggravation est liée au fait que le corps relâche les toxines emmagasinées.
Parfois ce sont plutôt des évènements. Une situation nous chahute alors qu'on espérait justement que cela ne se produirait plus. Ultime mise à l'épreuve ?
Comme lors d'une cure détox
Mon exemple ?
Une jeune fille abimée à petit feu par la relation avec son professeur d'art plastique. La séance thérapeutique est l'occasion de reconnaître la blessure et d'apporter de la ressource pour en guérir.
Le soir même, la jeune fille se rend à son cours à véol, avec tout son matériel sur le dos. Distraite, elle se trompe de direction. Passage sous rail, son précieux chargement est brisé net. Wouf, sacré coup dur !
Quelques mois plus tard, la jeune fille a trouvé un nouveau professeur. Depuis elle continue à développer son art. Elle à même l'intention d'en faire son métier.
Crise de guérison
On peut appeler ça une crise de guérison. Cela dit bien le paradoxe et surtout l'aboutissement.
Et vous, de quoi aimeriez-vous guérir ?
Paule Terreaux
www.pauleterreaux.fr
J'ai envie de guérir