Je ne compte plus ceux qui m’ont dit un jour : « Je suis timide. ». Souvent c’était d’ailleurs plus exactement « Si tu savais comme je suis timide ! ». J’en arrive à me demander si on ne l’est pas tous.
Heureusement, parfois j’entends aussi « Avant j’étais timide. » Voilà une bonne nouvelle, une invitation à ne pas s’enfermer dans ce jugement sur soi, à croire en sa capacité à évoluer vers plus d’aisance. En attendant j’aimerais raconter une découverte qui m’a aidé à relativiser.
Chacun sa priorité de confort
Nous partageons tous un puissant instinct à rétablir notre confort face à ce qui vient le menacer, à tout moment de la journée. Une chose nous différencie en revanche, c’est notre stratégie instinctive, celle que nous utilisons le plus souvent.
Certains vérifient en permanence les conditions matérielles (survie), d’autres s’assurent à tout moment qu’il peuvent compter sur quelqu’un (face à face), d’autres enfin prennent soin de toujours s’entourer d’un groupe (social)*.
Repérer un allié
Parmi ceux qui s’étaient reconnus « Face à face » les échanges allaient bon train pour bien comprendre. C’est là que j’ai été surprise : cette amie que je connaissais si extravertie, d’apparence tellement à l’aise en groupe, j’ai découvert que, comme moi, elle ne peut l’être qu’à partir du moment où elle a repéré autour d’elle une personne avec qui le courant semble passer.
Environ 40%, c’est la proportion de ceux qui vivent ce moment délicat lorsqu’ils arrivent quelque part. Je n’imaginais pas qu’on soit si nombreux ! Est-ce que vous en êtes ?
Assurer son confort matériel
Encore plus nombreux (50%) sont ceux qui s’inquiètent de ce qu’on va manger, que la porte soit fermée à clef, que rien ne manque... Cela ne semble pas spécialement plus confortable pour eux.
Je vous souhaite de bien vivre en votre compagnie !
Paule Terreaux
www.pauleterreaux.fr
(*) Il s’agit des 3 sous-types instinctifs décrits par l’ennéagramme.
J'en ai marre de ma timidité.