06/02/2019
Prospérer
Bruno Marion* cherchait à comprendre ce monde turbulent pour trouver comment s'y adapter. C'est en s'entendant parler de « chaos » qu'il a trouvé une piste... car le chaos est un état scientifiquement décrit.
Pourquoi le monde est-il chaotique ?
Parce que nous sommes de plus en plus nombreux (une croissance exponentielle) et de plus en plus connectés (villes, voyages, internet). Ces deux raisons suffiraient à créer le chaos. Deux autres s'ajoutent : la vitesse et l'échelle des changements, de plus en plus grandes.
Qu'est-ce que le chaos ?
Un état dans lequel les écarts à l'équilibre, au lieu de s'estomper avec le temps, s'amplifient de manière exponentielle, parce que les choses vont trop vite ; le système n'a pas le temps de revenir à l'équilibre. C'est ainsi que « plus on est riche, plus on devient riche ». Dans ce contexte, ce qui est fait pour corriger une dérive du système l'amplifie au lieu de la réduire.
Jusqu'où l'amplification ?
Parfois le système s'effondre (Rome au 4ème siècle), parfois il émerge un nouvel équilibre qui est déjà en germe. En regardant autrement le chaos on peut y découvrir un ordre caché, un « attracteur étrange ».
Que faire face au chaos ?
Avoir son propre attracteur étrange, autrement dit son rêve pour l'avenir et mettre en place ses propres routines pour bénéficier de l'auto-amplification. Par exemple « relire » régulièrement son rêve pour l'avenir (s'y voir, entendre, sentir, ressentir)**.
Changer notre regard, qui ne voit que ce que nous voulons voir, pour découvrir ce qu'il y a d'autre à voir. Remarquer que c'est fractal (comme la forme du brocoli).
La bonne nouvelle avec le chaos c'est qu'à nous tout seuls (effet papillon) nous n'avons jamais eu autant de pouvoir !
Paule Terreaux
www.pauleterreaux.fr
(*) je vous livre ici le résumé de la conférence de Bruno Marion dans le cadre du Club Stratégie et Avenir le 19 avril 2018
(**) Bruno Marion évoque ici ce que je décris dans mon billet de blog « L'image, le son et même l'odeur ! »
09:02 Publié dans Lycéens Etudiants | Lien permanent | Commentaires (0)
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