L’affirmation de ce manager m’avait surprise : « Face à des options qui se valent, je préfère ne pas perdre un temps précieux à peser les avantages et inconvénients, au risque que les évènements décident à ma place et m’obligent à m’adapter. Je préfère choisir rapidement et m’adapter à ma décision par la suite si besoin. »
Dans le milieu où j’évoluais cela ne semblait pas le modèle en vigueur, mais à vrai dire l’idée me plaisait. De fait, je vois mieux maintenant que je suis du style à décider rapidement, quand d’autres ont plutôt tendance à différer.
Une préférence liée à son fonctionnement cérébral
Ni mieux, ni moins bien, juste deux façons d’envisager les choses. Prenons l’exemple de la planification de tâches :
- l’un préférera différer pour rester libre,
- l’autre appréciera de décider pour retrouver la liberté d’user du temps qui reste.
On sait maintenant que cette préférence est inscrite dans notre cerveau et qu’on peut la repérer au travers de réponses corporelles*.
J’entends certains réagir : « quand même, il vaut mieux planifier ! ».
Une invitation à s'ouvrir à la diversité
Dans certains contextes probablement, mais dans nos relations prenons garde à ne pas imposer notre point de vue, comme on imposait hier aux gauchers d’utiliser leur main droite. Au contraire, essayons d’entrer dans celui des autres, nous pourrions y découvrir des avantages.
Vous avez un crayon sous la main ? Entraînez-vous à signer de l’autre main !
Paule Terreaux
www.pauleterreaux.fr
(*) comme 3 autres préférences identifiées par CG Jung : s’isoler ou sortir pour retrouver de l’énergie, s’appuyer sur des critères objectifs ou des critères affectifs pour décider, privilégier les 5 sens ou l’intuition pour capter l’information. Ces 4 préférences structurent la typologie de personnalités dite MBTI.
J'ai envie de faire ma part pour apaiser mes relations.